vendredi 28 janvier 2011

Annexe.

Slogans Mai 68


À bas la charogne stalinienne.
À bas les groupuscules récupérateurs.
À bas la société de consommation.
À bas la société spectaculaire-marchande.
À bas le réalisme socialiste. Vive le surréalisme.
À bas l'objectivité parlementaire des groupuscules. L'intelligence est du côté de la bourgeoisie. La créativité est du côté des masses. Ne votez plus.
Abolition de la société des classes.
L'aboutissement de toute pensée, c'est le pavé dans ta gueule, C.R.S.
L'action ne doit pas être une réaction mais une création.
L'action permet de surmonter les divisions et de trouver des solutions.
L'âge d'or était l'âge où l'or ne régnait pas. Le veau d'or est toujours de boue.
Agissez, sabotez, ne votez pas !
L'agresseur n'est pas celui qui se révolte mais celui qui affirme.
L'agresseur n'est pas celui qui se révolte mais celui qui réprime.
Aimez-vous les uns sur les autres.
"Amnistie : acte par lequel les souverains pardonnent le plus souvent les injustices qu'ils ont commises." (Ambrose Bierce)
L'aptitude de l'étudiant à faire un militant de tout acabit en dit long sur son impuissance. -Les filles enragées.
Les armes de la critique passent par la critique des armes.
L'art est mort. Godard n'y pourra rien.
L'art est mort, libérons notre vie quotidienne.
L'art est mort, ne consommez pas son cadavre.
Attention : les arrivistes et les ambitieux peuvent se travestir en "socialards".
Attention les cons nous cernent. Ne nous attardons pas au spectacle de la contestation, mais passons à la contestation du spectacle.
Autrefois, nous n'avions que le pavot. Aujourd'hui, le pavé.
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
À vendre, veste en cuir spéciale manifestation, garantie anti-CRS, grande taille, prix 100 F.
Baisez-vous les uns les autres sinon ils vous baiseront.
Bannissons les applaudissements, le spectacle est partout.
La barricade ferme la rue mais ouvre la voie.
Le bâton éduque l'indifférence.
Les Beaux-arts sont fermés mais l'art révolutionnaire est né.
Belle, peut-être pas, mais ô combien charmant. La vie contre la survie.
Le bleu restera gris tant qu'il n'aura pas été réinventé.
Le bonheur est une idée neuve.
Un bon maître nous en aurons dès que chacun sera le sien.
La bourgeoisie n'a pas d'autre plaisir que de les dégrader tous.
Cache-toi, objet.
Les cadences accélèrent, le chômage aussi.
Camarades, 5 heures de sommeil sur 24 sont indispensables : nous comptons sur vous pour la révolution.
Camarades, si tout le peuple faisait comme nous...
Céder un peu c'est capituler beaucoup.
Celui qui peut attribuer un chiffre à une (é)motion est un con.
Ce n'est pas seulement la raison des millénaires qui éclate en nous, mais leur folie, il est dangereux d'être héritier.
Centre d'intoxication civique : veautez !
C'est en arrêtant nos machines dans l'unité que nous démontrons leur faiblesse.
"C'est parce que la propriété existe qu'il y a des guerres, des émeutes et des injustices." (Saint Augustin)
Ceux qui ferment les portes à clé sont des froussards donc des ennemis.
Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau.
Ceux qui parlent de révolution et de lutte des classes sans se référer à la réalité quotidienne parlent avec un cadavre dans la bouche.
Changez la vie, donc transformez son mode d'emploi.
Chassez le flic de votre tête.
Concours du prof le plus bête. Osez donc signer les sujets d'examen.
Consommez plus, vous vivrez moins.
Construire une révolution, c'est aussi briser toutes les chaînes intérieures.
Contestation. Mais con d'abord.
C.R.S. qui visitez en civil, faites très attention à la marche en sortant.
La culture c'est l'inversion de la vie.
"Dans la révolution, il y a deux sortes de gens : ceux qui la font et ceux qui en profitent." (Napoléon)
Dans le décor spectaculaire, le regard ne rencontre que les choses et leur prix.
Dans les chemins que nul n'avait foulés, risque tes pas !
Dans les pensées que nul n'avait pensées, risque ta tête !
Déboutonnez votre cerveau aussi souvent que votre braguette.
Déculottez vos phrases pour être à la hauteur des Sans-culottes.
Défense de ne pas afficher.
Désirer la réalité, c'est bien ! Réaliser ses désirs, c'est mieux.
Dessous les pavés c'est la plage...
Dieu, je vous soupçonne d'être un intellectuel de gauche.
Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend.
L'économie est blessée, qu'elle crève !
Écrivez partout !
L'éducateur doit être lui-même éduqué.
Élections pièges à cons.
L'émancipation de l'homme sera totale ou ne sera pas.
Enragez-vous.
Êtes-vous des consommateurs ou bien des participants ?
Être libre en 1968, c'est participer.
Être réactionnaire c'est justifier et accepter la réforme sans y faire fleurir la subversion
Être riche c'est se contenter de sa pauvreté ?
Examens = servilité, promotion sociale, société hiérarchisée.
Explorons le hasard.
Fais attention à tes oreilles, elles ont des murs.
Un flic dort en chacun de nous, il faut le tuer.
La forêt précède l'homme, le désert le suit.
Les frontières on s'en fout.
Les gens qui travaillent s'ennuient quand ils ne travaillent pas. Les gens qui ne travaillent pas ne s'ennuient jamais.
Godard : le plus con des Suisses pro-chinois !
L'homme n'est ni le bon sauvage de Rousseau, ni le pervers de l'église et de La Rochefoucauld. Il est violent quand on l'opprime, il est doux quand il est libre.
Un homme n'est pas stupide ou intelligent : il est libre ou il n'est pas.
D'un homme, on peut faire un flic, une brique, un para, et l'on ne pourrait en faire un homme ?
L'humanité ne sera heureuse que quand le dernier capitaliste sera pendu avec les tripes du dernier gauchiste.
L'humanité ne sera vraiment heureuse que lorsque le dernier des capitalistes aura été pendu avec les tripes du dernier des bureaucrates.
Il est douloureux de subir les chefs, il est encore plus bête de les choisir.
Il est interdit d'interdire.
"Il faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante."
Il n'est pas de pensées révolutionnaires. Il n'est que des actes révolutionnaires.
Il n'y aura plus désormais que deux catégories d'hommes : les veaux et les révolutionnaires. En cas de mariage, ça fera des réveaulutionnaires.
Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront pas la venue du printemps  ? L'imagination prend le maquis.
L'imagination prend le pouvoir.
L'insolence est la nouvelle arme révolutionnaire.
Interdit d'interdire. La liberté commence par une interdiction : celle de nuire à la liberté d'autrui.
Inventez de nouvelles perversions sexuelles (je peux pus !).
J'aime pas écrire sur les murs.
J'ai quelque chose à dire mais je ne sais pas quoi.
Je décrète l'état de bonheur permanent.
J'emmerde la société et elle me le rends bien.
Je ne suis au service de personne, le peuple se servira tout seul.
Je ne suis au service de personne (pas même du peuple et encore moins de ses dirigeants) : le peuple se servira tout seul.
Je participe. Tu participes. Il participe. Nous participons. Vous participez. Ils profitent.
Je prends mes désirs pour la réalité car je crois en la réalité de mes désirs.
Je suis marxiste, tendance Groucho.
Je suis venu, j'ai vu, j'ai cru.
Jouissez sans entraves, vivez sans temps morts, baisez sans carotte.
Liberté démocratique, égalité sociale, fraternité du peuple.
Le mandarin est en vous.
La marchandise, on la brûlera.
Le masochisme aujourd'hui prend la forme du réformisme
La marchandise est l'opium du peuple.
Métro, boulot, dodo.
Mettez un flic sous votre moteur.
Millionnaires de tous les pays, unissez-vous, le vent tourne.
Les motions tuent l'émotion.
Mutation lave plus blanc que révolution ou réformes.
N'admettez plus d'être / immatriculés / fichés / opprimés / réquisitionnés / prêchés / recensés / traqués /
Ne changeons pas d'employeurs, changeons l'emploi de la vie.
Ne dites plus : urbanisme, dites : police préventive.
Ne me libère pas, je m'en charge.
Ne nous laissons pas bouffer par les politicards et leur démagogie boueuse. Ne comptons que sur nous-mêmes. Le socialisme sans la liberté, c'est la caserne.
Ne prenez plus l'ascenseur, prenez le pouvoir.
Ni robot, ni esclave.
Nous avons une gauche préhistorique.
Nous ne voulons pas d'un monde où la certitude de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de mourir d'ennui.
Nous refusons d'être H.L.M.isés, diplômés, recencés, endoctrinés, sarcellisés, sermonés, matraqués, télémanipulés, gazés, fichés.
Nous sommes des rats (peut-être) et nous mordons. Les enragés.
Nous sommes le pouvoir..
La nouveauté est révolutionnaire, la vérité aussi.
Occupation des usines.
On achète ton bonheur, vole-le !
On n'efface pas la vérité (ni d'ailleurs le mensonge).
On ne revendique rien, on prend.
On ne revendiquera rien, on ne demandera rien, on prendra, on occupera.
Oubliez tout ce que vous avez appris. Commencez par rêver.
La paresse est maintenant un crime, oui, mais en même temps un droit.
Parlez à vos voisins (et à vos voisines, bordel !)..
Participez au balayage. Il n'y a pas de bonnes ici.
Pas de replâtrage, la structure est pourrie.
Le patron a besoin de toi, tu n'as pas besoin de lui.
Paysan ! solidaire de tes fils ouvriers et étudiants.
Plébicite : qu'on dise oui qu'on dise non, il fait de nous des cons.
Plus je fais l'amour, plus j'ai envie de faire la révolution. Plus je fais la révolution, plus j'ai envie de faire l'amour.
La poésie est dans la rue.
La politique se passe dans la rue.
Pour mettre en question la société où l'on "vit", il faut d'abord être capable de se mettre en question soi-même.
Le pouvoir sur ta vie tu le tiens de toi-même.
Prenons la révolution au sérieux, mais ne nous prenons pas au sérieux.
Quand le dernier des sociologues aura été étranglé avec les tripes du dernier bureaucrate, aurons-nous encore des "problèmes" ?
Quand les gens s'aperçoivent qu'ils s'ennuient, ils cessent de s'ennuyer.
Que c'est triste d'aimer le fric.
Qui parle de l'amour détruit l'amour.
Regarde ton travail, le néant et la torture y participent Le rêve est réalité.
La révolution cesse dès l'instant qu'il faut se sacrifier pour elle.
La révolution doit se faire dans les hommes avant de se faire dans les choses.
Le rouge pour naître à Barcelone, le noir pour mourir (non, Ducon, pour vivre à Paris).
Seule la vérité est révolutionnaire.
Un seul week-end non révolutionnaire est infiniment plus sanglant qu'un mois de révolution permanente.
Si vous pensez pour les autres, les autres penseront pour vous.
Soyez réalistes, demandez l'impossible.
Staliniens vos fils sont avec nous.
Travailleur : tu as 25 ans mais ton syndicat est de l'autre siècle.
Vous avez voté : vivotez.
Vous finirez tous par crever du confort.


AFFICHES DES PRINCIPAUX SLOGANS DE MAI 68.



Bibliographie / Sitographie.



Webographie :


www.cohn-bendit.com
www.aquadesign.com

www.ladepeche.fr
www.wikipédia.com
Agora.qc/dossiers/mai_68
www.mai-68.fr
www.pouvoir-ouvrier.org
www.wmarker.net
www2.cnrs.fr
www.bille.ch
www.education-gouv.fr
www.persee.fr

Outils :

Robert 2010. 


Ouvrages :

La France en 1968 de Serge July et Jean-Louis Marzoti, edition Hoëbeke, paru en 2007
Le Pavé de Fetjaine, édité par Fetjaine, paru le 15 octobre 2007.
68 mon Amour, Daniel PICOULY (Grasset 2008).
Tous en grève, tous en rêve! : Il y a quarante ans Mai 68, Bertrand SOLET, PEF (Rue du monde 2008).


Presses :

- L'express.
- Le Sud-Ouest.
Beaux Arts magazine n°68 de mai 1998, article de Jean Michel Ribettes (entretien Joël Girard)  page 60 à 67.

- Beaux Arts magazine n°57 de mai 1988, article page 56 à 67 de Françoise Bataillon.
     L’Histoire n°221 de mai 1998, article de Michel Winock  page 76 à 87.
     Géo n°227 de Janvier 1998, article de Hervé Hamon page 124 à 137.
     Le monde de l’éducation n°259 de mai 1998, article de Daniel Cohn-Bendit page 25 à 31.
     Paris Match n°998 de juin 1968, article de Jean-Claude Damamme, Jean Durieux, Marc Kunstle, Jean Lagache, Georges Ménager, René Sicart, Jean Taousson.
     - L'Histoire n°277 de juin 2003, dossier complet nommé "la sexualité des femmes" avec des articles de Elisabeth Badinter, Alain Corbin, Yannick Ripa, Anne-Marie Sohn, Sylvie Steinberg et Florence Tamagne pages 33 à 57.





Supports vidéos :

www.INA.fr 
( Les archives françaises nous ont permis de visionner de nombreuses vidéos datant de 1968, comme des JT, des entretiens de leaders étudiants, des documentaires .... ce qui nous a permis mieux nous rendre compte de l'ambiance pendant les évènements. De plus, il nous est arrivées de nous servir d'interviews, de débats ou encore d'entretiens pour trouver des citations intéressant)
www.Youtube.com
www.linternaute.fr
(Ce site internet très bien tenu nous a permis d'établir une chronologie  claire et concise des principaux évènements qui ont constitués les révoltes du printemps 68. De plus, les informations sur le contexte mondial à la veille des révoltes, nous ont également été très utiles.)

CONCLUSION.



Nous avons pu voir comment Mai 68 et ses acteurs ont pu influer le monde que nous connaissons. Le changement de mentalités, des mœurs et habitudes...

Nous devons tous cela aux événement de Mai 68, aux ouvriers, étudiants qui se sentaient en marge de la société et rejetés. Ce mouvement d'une ampleur considérable appelle à bâtir une société nouvelle, où les rapports entre les Hommes s'établiront sur un mode de vie assez différent de ce qu'ils connaissaient.


Mai 68 est marquer aussi par son fameux «Interdit d'interdire». C'est à dire l'absence de punition et de limites. Ainsi les relations parents/enfants sont basés exclusivement sur l'amour mais va très vite provoquer des afflux massifs dans les cabinets de psychologues, car les enfants sont devenus des «Enfants rois». Ces enfants en pleine crises d'adolescence n'avaient plus de repères, étaient totalement désœuvrés et vivants sans idéals, cette période fut appelé «No futur».
La jeunesse aujourd'hui sont en quête du passé, car la plus part se sentent perdu dans cette société ultra-consommatrice, individualiste, et élitiste.


A travers ce TPE nous avons voulu montrer les grandes évolutions et changements qu'on apportés ces évènements comme, la libéralisation des mœurs, création de mouvements tels que le féminisme et l'écologie, l'effervescence d'idéologie nouvelles. L'influence de Mai 68 peut s'observer également sur l'éducation. Pendant nos recherches, nous avons comparer les années 60 aux années 2000. Ceux qui disent aujourd’hui que mai 68 n’a rien changé ont tort. Mai 1968 a changé
les idées de la société française ! Cette révolution a montré aux gens ce que la solidarité
peut faire et comment la liberté de la parole est capable de changer l’esprit d’un pays
entier. Les conséquences de mai 1968 resteront toujours avec les Français, dans leur
esprit et dans leurs actions.
La Une du journal SudOuest.

II- C- Mai 68 l'Héritage d'une révolution culturelle.

Affiche ironisant Mai 68.



       Après ce fameux mois de Mai 68, la vie française est progressivement devenue plus calme. Les élections ont sacré la victoire d’un nouveau gouvernement de droite. Les démonstrations se sont calmées et la grève s’est terminée. Les étudiants et les ouvriers, n’ont ils rien obtenu ? À première vue, il semble que rien n’a changé après les événement de mai. Mais si on se plonge plus 24 profondément dans la société française après mai 1968, on trouve alors des choses extraordinaires ! D’abord, mai 1968 a montré à tout le monde qu’une révolution de cette grande taille était tout à fait possible. On s’est demandé, «Peut-elle se passer ici, chez nous? . » Dans les autres pays, on n’avait pas fait une ligne entre les mouvements d’étudiant et ouvrier ! « May ’68 was the largest mass movement in French history, the biggest strike in the history of the French workers’ movement, and the only « general » insurrection the overdeveloped world has known since World War II . It was the first general strike that extended beyond the traditional centers of industrial production to include works in the service industries, the communication and culture industries- the whole sphere of social reproduction. No professional sector, no category of worker was unaffected by the strike ; no region, city, or village in France was untouched . » Cette citation de Kristen Ross, à mon avis, fait référence de la France moderne dans cette citation parce que la Révolution Française de 1789 était le plus grand mouvement de masse de l’Histoire de France.
       C’était On n’a pas vu d’exemples extrême de la révolution comme le comité de grève générale qui a pris le pouvoir local à Nantes, du 26 au 31 mai. Cette révolution était de la parole. Les télévisions, le métro, et les journaux tous se sont mis en grève. La seule façon de communication écrite était les tracts faits aux écoles des beaux arts. La radio était le seul moyen de communication de masse. On devait parler à ses voisins pour communiquer
ou lire pour apprendre parce que les écoles étaient fermées. On a été forcé de s’arrêter et de se parler, des choses sociales ou bien des choses politiques. La révolution de mai 68 est devenue un point de référence pour toutes les générations suivantes. L’idée de la 25 spontanéité et la créativité pour manifester est née en mai 1968. L’État sait depuis ces événements ce que le peuple peut faire quand une majorité s’accorde. Aussi le peuple s’est rendu compte de ce qu’il était capable de faire. Des groupes ont suivi les chemins des mouvements de mai 1968 afin de lutter pour leurs idées. Par exemple de novembre à décembre 1995, les ouvriers se sont mis en grève contre le Plan Juppé de Réforme de la Protection Sociale (nommé pour le Premier Ministre à l’époque, Alain Juppé). Des millions de travailleurs du secteur public ont fait grève contre le plan de la sécurité sociale. En 2005, les lycéens ont manifesté contre une réforme éducative qui changerai le baccalauréat, le socle commun, et qui ajouterait un programme personnalisé de réussite scolaire pour les élèves en difficulté et supprimerait des Travaux personnels encadrés (TPE) en terminale. Les élèves ont occupé les rues en place des salles aux écoles pour montrer leur solidarité contre la réforme de Fillon (nommé pour le ministre d’éducation François Fillon). Ils ont manifesté pendant des mois et ils ont vu des changements. La réforme est toujours devenue loi mais la partie qui changerait le baccalauréat a été supprimée grâce aux efforts des élèves. Malgré le fait que peu a changé à la fin de la révolution de mai 1968, des changements ont quand même eu lieu. Grâce à la révolution de mai 1968, le mouvement féministe est arrivé pendant les années soixante-dix et quatre-vingt. Pendant la révolution culturelle, l’un des thèmes les plus importants était celui de la liberté sexuelle, par exemple la lutte pour des visites aux résidences des filles dans les universités. Une partie de cette pensée de la liberté sexuelle était l’émancipation des femmes et l’égalité sociale. L’arrivée des contraceptifs modernes a beaucoup aidé la libération sexuelle des femmes. Mai 68 leur a permis de 26 forcer des changements. Le féminisme a créé un mouvement très radical, le Mouvement de libération des femmes (MLF) en 1968. « A partir de la réactivation de la lutte des classes en mai 68, des femmes en révolte ont pris la parole. (...) A partir de l’histoire de chacune, de notre parole singulière et subjective, nous avons commencé l’analyse politique de nos contradictions et de notre lutte de femmes en travaillant sur divers thèmes qui se recoupent et s’articulent : la sexualité, le viol, l’inceste, l’homosexualité, l’hystérie, le rapport à la mère, le corps et les symptômes, le rapport des femmes et de l’écriture, les rapport[s] entre nous...(...) Nous avons commencé à transformer, chacune et toutes ensemble, notre rapport au pouvoir, à la masculinité, au savoir---là où ils nous oppriment et là où nous les reproduisons à l’intégration, pour faire apparaître dans leur spécificité, leur différence, leur pluriel, nous corps, nos discours, nous textes de femmes.... » Cette citation de la Librairie des femmes sur « Politique et Psychanalyse : Mouvement de Libération des Femmes » résume les idées et les buts du mouvement dans les années soixante-dix. Le MLF a réussi peu à peu. D’abord, elles ont lutté et gagné en 1974 pour le remboursement des contraceptifs. En 1982, elles ont réussi à obtenir le remboursement de l’IVG (l’avortement). Aussi en 1975, la loi pour le divorce par consentement mutuel a été votée. Mai 1968 a également influencé des changements du système universitaire et éducatif. 


Une descente dans la rue du Mouvement de Libération des Femmes.





      Depuis longtemps l’élève ou l’étudiant était un objet au niveau éducatif. Les changements du système universitaire et éducatif ont été faits dans l’esprit des étudiants 27 et des enseignants. L’atmosphère des cours universitaires a changé grâce à la révolution. Les étudiants ont découvert une nouvelle espèce de confiance en cours. Si les étudiants n’étaient pas d’accord avec une décision de l’administration, ils se sentaient prêt de la contester. Ils avaient la parole libre et ils l’ont utilisée. Pour la première fois, la participation aux décisions était possible. Les étudiants avaient un rôle beaucoup plus actif qu’avant. Comme changement officiel au niveau gouvernemental, l’Etat a créé une nouvelle université. L’université de Vincennes a ouverte en 1969. Elle était censée représenter les étudiants et les professeurs de gauche. Madame Mouchard-Zay, l’un des professeurs au nouvelle université, a décrit l’atmosphère comme « une aventure vraiment intéressante. » On distribuait les tracts chaque jour et on luttait toujours pour quelque chose, pour une cause. C’était comme un mai ’68 qui ne se serait jamais terminé. Les parents ont élevé leurs enfants plus libéralement, dans l’esprit de « il est interdit d’interdire. » Madame Mouchard-Zay a parlé d’une nouvelle génération de parents qui est née grâce à mai 1968 : une génération sans contraintes. Les enfants de mai 1968 ont eu leurs propres enfants. Puisqu’ils ont lutté contre l’ordre, ils ont élevé leurs enfants très librement. Ils étaient plus des copains pour leurs enfants que des parents. Ce phénomène ne se passait pas seulement en France, on l’a vu comme résultat du « Civil Rights Movement » aux Etats Unis aussi par exemple. La génération de mai 1968 avait trop de règles et de structure. Cette génération vivait pendant une époque militante. Pour être un enragé, un des révolutionnaires, il fallait vivre pendant le changement de la société : « Etincelle, catalyseur, fête, révolte de la jeunesse, tourbillon, happening et puis encore révolte libératrice, autodéfense enjouée, irresponsabilité exemplaire, humour 28 corrosif, naïveté grave, impatience raisonnée, désordre constructif, certes, ce fut tout cela le printemps des enragés . » Cette transformation de génération a engendré une nouvelle génération libre Celle que nous connaissons. Et dans laquelle nous vivons.




40 ans après, Mai 68 fâche. De Franck NA. 

jeudi 27 janvier 2011

II- B- Un nouveau système scolaire.



      Le système d'enseignement français est fondé sur de grands principes, certains inspirés de la Révolution de 1789, de lois votées entre 1881 et 1889 et sous les IVe et Ve Républiques ainsi que de la Constitution du 4 octobre 1958 : "l'organisation de l'enseignement public obligatoire gratuit et laïc à tous les degrés est un devoir de l'État ".A prés les évènements de mai 68 le système éducatif Français a cependant changer, autorité fortement critiquer en 68 pressente dans les classes sous forme de disciplines ,de profond respect envers le professeur, sera amoindrit .
Les jeunes étudiants d’aujourd’hui après 5 ans de manifestations ont finalement apportés un héritage culturelle et scolaire à la France d’aujourd’hui et à son système scolaire.



       Effectivement nous avons maintenant hérité d’un système scolaire différent, par exemple le port des blouses n’est plus obligatoire. Les jeunes ont filles ont le droit de porter des pantalons sans être injuriées et les jeunes peuvent fumer comme exprimer leurs opinion politiques.
De Gaules, symbole de l’autoritarisme, n’est plus président. Les jeunes peuvent maintenant exprimer leurs opinions politiques. Nous avons même eu droit à une modification du cours « E.C.J.S » ce cours nous apprend maintenant a faire des débats pour mieux défendre nos opinions.
Nous ne sommes plus soumis à une autorité constante, les professeurs nous font signer un règlement intérieur, c’est un choix d’obéir à des règles de respect pour tous, pour pouvoir recevoir une éducation meilleur.

Autre héritages, Jean Berthoin, le ministre de l'éducation nationale par sa réforme en 59 rend l’école obligatoire jusqu’au 16 ans de l’enfant. Cela permet aux jeunes de ne plus être soumis à une autorité et de faire un choix mature sur ceux qu’ils veulent de leurs futurs.
IL décida de ne plus construire que des lycées mixtes, cependant ces lois ne se diffuseront réellement qu’à partir du 06-01-1959. Pour enfin aboutir à une mixité majoritaire en France.



http://www.ina.fr/fresques/jalons/Html/PrincipaleAccueil.php?Id=InaEdu01801






      Le collège devient accessible à tous, avec l’évolution de la société, l’école devient une nécessité. La société à besoin de personnes plus qualifiée.
Aujourd’hui l’école est devenu une chose agréable, les professeurs sont tolérants avec les étudiants et il en va de même pour les étudiants envers les professeurs.
Les règles scolaires ne sont plus des contraintes mais des règles à respecter pour le bien être de tous.
Apres les lois ferry et sous le déclin des agents de socialisation comme la religion et la famille l’école remplace progressivement la famille et deviens un agent important de la socialisation. L’école à pour mission de forger l’identité républicaine.

      Nous pouvons conclure alors qu'a la suite du mouvement de mai 1968, l'université est réformée, menant entre autres à plus d'autonomie et à une démocratisation de son administration (loi Faure de 1968). La mixité devient la norme à tous les niveaux d'enseignement. En 1975, la loi Haby instaure le principe du collège unique pour tous les élèves.
La pédagogie, influencée par les sciences de l'éducation, évolue et interroge la place de l'enseignant en termes de directivité ou de non-directivité. Dans les années 1970, Ivan Illitch va jusqu'à remettre en question l'existence d'un système scolaire institué par l'État. Les pédagogies nouvelles (Montessori,Freinet…), si elles suscitent un important débat, restent cependant dans les marges du système éducatif français. La Joi Jospin de 1989 semble toutefois aller dans leur sens en plaçant l'élève « au centre du système éducatif ». Dans ce cadre, le pédagogue Philippe Meirieu envisage que l'École devienne un moyen de réalisation du projet de l'élève. La place de l'élève n'est plus celle du simple récipient que l'enseignant remplit (triangle pédagogique). L'idée d'une formation de l'élève à son futur statut de citoyen est portée par l'institution scolaire (« éducation à la citoyenneté »).
Même si le niveau de formation s'est élevé (avec près de 80% d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat), le rôle d'ascenseur social du système éducatif est fortement contesté. Les sociologues Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron ont mis en évidence dès 1964 que la proportion d'individus provenant des classes populaires et accédant aux études supérieures reste très faible. Ils ont démontré que le système scolaire reproduit le schéma social et qu'il a pour objet de conforter et légitimer la position les élèves dans la hiérarchie sociale. Seules les familles détenant un capital culturel adapté permettent à leurs enfants de réussir leur parcours scolaire.

mercredi 19 janvier 2011

II - A - Quels sont les fondements de l'autorité ?


II- … Mai 68 a eu un incident sur l'éducation de nos parents, mais retrouvons-nous toutes ces valeurs notre éducation ?

A- Quels sont les fondements de l'autorité ?



      En effet, ces dernières années l’éducation a eu beau s’assouplir, malgré la remise en cause de l’éducation proposer par les adultes, ceux-ci ne comble cependant pas le vide, il y a une absence de compréhension. Contrairement aux années 60 la jeunesse ne conteste pas l’autorité des adultes en s’affrontant directement à eux. Ils ne discutent même pas avec les adultes pour tenter de les convaincre que leur autorité est d’un tout autre âge. Ils ne sont plus non plus dans la provocation qui a marqué la génération de Mai 68. La jeunesse aujourd’hui ne débat pas, l’adolescent en rupture ne tente souvent plus de convaincre ses parents sur le bien fondé de sa révolte. Les élèves n’engagent plus avec leurs professeurs des discussions sur le caractère archaïque de l’école et de ses méthodes. Car en effet l’école change, le système change, on s’aperçoit pourtant que dans certains établissements, certains professeurs on du mal à s’adapter. Les délinquants, eux, cherchent tout simplement à échapper au regard de la police.  

      Ce qui est en jeu, c’est donc l’existence même du conflit de générations. Il est remplacé par un conflit dit de communautés. Les jeunes aujourd’hui agissent comme si au fond, cela ne valait même pas la peine qu’on entend ce qu’ils ont à dire. Ils n’affrontent pas l’autorité de leurs parents, ou d’autres adultes, ils l’ignorent. Les générations comme celle de nos parents ou grands-parents ne comprennent pas l’attitude des jeunes car ils ont le sentiment que la jeunesse se laisse vivre, et ne proteste pas, ne se lève pas. Ils n’ont peut-être pas tords.

Aujourd’hui l’autorité parentale est juridique, les nouvelles valeurs sont essentiellement basées sur les principes de l’amour et la compréhension. Nous voyons de plus en plus de jeunes qui s’assujettissent volontairement aux différentes formes d’autorité quelles soit parentale, scolaire, ou encore juridique (Tu feras ce que je te dis,...). La modernité ne se caractérise pas par une crise de l’autorité, mais plutôt par une montée extraordinaire des phénomènes d’emprise. Dans ces conditions, il ne peut être question de restaurer l’autorité, mais bien au contraire, d’aider les jeunes à retrouver le goût de la contester.

Caricature du dessinateur Wiaz.


      Enfin notons également que l’insécurité économique fait que nos parents pensent pour nous. Le contexte socio-économique a fait aussi que les valeurs de Mai 68 ne se retrouvent pas dans notre éducation, beaucoup de parents laissent l’éducation aux mains des enseignants, il y a souvent un amalgame entre éducation et pouvoir.  


Caricature du dessinateur Chaunu.

mardi 18 janvier 2011

I- C- Le mouvement hippie: liberté sexuelle, drogues.



      En 1968, les jeunes sont soumis à une autorité constante qui les oppresse.
Dans les années 68 une nouvelle génération de jeunes nommés « hippies » apparaît. Les hippies sont des personnes pacifistes ayant un mode de vie psychédélique. Certains de ces hippies rejetant la société 68, se drogues afin d’échapper a ce monde. C’est l’apparition des drogues et de la liberté sexuelle.
 
Les hippies ne comprenaient pas pourquoi montrer la liberté sexuelle, que ce fut dans la rue, dans les journaux ou au cinéma, choquait les gens, alors qu'à la télévision, au télé-journal, bref partout, on affichait l'extrême violence de la guerre. Les hippies trouvaient plus obscène de voir du sang que du sexe Ils en avaient assez de cette fausse pudeur ancrée dans les murs. C'est pourquoi un jour, dans une manifestation, un jeune garçon brandit le slogan pacifiste «Faites l'amour, pas la guerre!» devenu si célèbre. Les principaux modèles des hippies étaient surtout Martin Luther King, pour sa lutte pacifiste contre le racisme et surtout Gandhi, pour sa philosophie utopique et non-violente à propos de la résistance passive. Effectivement, ce dernier les a beaucoup inspirés sur le plan moral. Comme eux, il estimait que la seule forme de relation acceptable entre humains était l'amour, et il rêvait d'une société égalitaire. Alors comment se fait-il que la violente "explosion" de mai 68 ait eu lieu? Tout simplement parce que ce n'étaient pas des hippies ! Effectivement, Mai 68 fut un événement lié aux hippies par la suite, mais qui ne comptait aucun hippie parmi ses protagonistes.


Nous n’allons pas nous attarder sur ces évènements, que l'on peut trouver dans n'importe quel livre d'histoire, mais plutôt essayer d'en chercher la signification en analysant quelques phrases contestataires écrites sur les murs. Les jeunes étudiants de gauche (minoritaires par rapport à tous les étudiants), ainsi que le prolétariat par la suite, réussirent à amorcer une grave crise politique. Ils firent parler d'eux en se déchaînant contre les forces de l'ordre armées (qui étaient d'abord intervenues à la Sorbonne et à Nanterre, universités de Paris) durant les manifestations, en dépavant les rues, en dressant des barricades et en écrivant des slogans contestataires sur les murs. Ils brandissaient des banderoles révolutionnaires, prenant pour exemple notamment Che Guevara, idole de toutes les jeunesses gauchistes. Cela dura un mois. Il fallait vraiment le vouloir, car beaucoup ont été violentés par la police (arrêtés, conduits au poste, puis fichés). Certains ont commencé à écrire sur les murs pour inciter les autres à s'en donner à coeur joie. Tout d'abord, voici une photo donnant bien le ton.
Un tag murale.
«N'admettez plus d'être immatriculés, fichés, opprimés, réquisitionnés, prêchés, recensés, traqués.»

«Penser ensemble non. Pousser ensemble oui.»

«Il n'y aura plus désormais que deux catégories d'hommes : les veaux et les révolutionnaires. En cas de mariage ; ça fera des révolutionnaires.»

«J'emmerde la société, et elle me le rend bien.»

«Interdit d'interdire. La liberté commence par une interdiction : celle de nuire à la liberté d'autrui.»

«L'insolence est la nouvelle arme révolutionnaire.»

«Vous finirez tous par crever du confort.»

«L'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste.»

«Les gens qui travaillent s'ennuient quand ils ne travaillent pas. Les gens qui ne travaillent pas ne s'ennuient jamais.»

«Un flic dort en chacun de nous ; il faut le tuer.»

«Faites l'amour et recommencez.»


On peut retirer un tas de choses de ces petites "morales". Tout d'abord, toutes, ou presque, ont un ton ironique ou même franchement humoristique, pour dire leur mécontentement. Ensuite, leurs principaux sujet d'acharnement sont surtout la police, la société, les interdictions, le matérialisme, le capitalisme et le travail imposé. Enfin, elles militent souvent pour le même genre de causes: la révolution, la solidarité, la liberté de choix et d'action, une société égalitaire, le droit à une forme de vie alternative, l'amour de son prochain. 


Des hippies.

       Les années 60 voient apparaitre de nouvelles les drogues eurent un succès remarquable auprès de la jeunesse. Surtout le LSD, redoutable hallucinogène, qui devient la drogue la plus répandue et notamment consommée chez des célébrités tels que Timothy Leary (militant pour les bienfaits thérapeutiques et spirituels du LSD) et Allen Ginsberg (poète, acteur, scénariste et compositeur qui fonda la Beat Génération avec Kerouac et Burroughs). Mais bien sur certains sont morts d'overdose comme les chanteurs/musiciens Janis Joplin, Jimi Hendrix, Jim Morrison... 

A côté de cela le cannabis lui aussi fait fureur à cette époque. Malgré les effort déployés pour éradiquer ces nombreuses drogues, celles-ci demeureront toujours.
De nombreux hippies aimaient consommer de la marijuana et du haschich ainsi que le LSD. Leur but était de "sortir de leur corps". Mais il faut préciser qu'il n'y avait pas que les hippies qui étaient consommateur, ou voir certain ne se droguait pas.



Voici deux témoignages de jeunes filles dépendantes au LSD recueillit sur le site internet "L’internaute"  La première est de Judy, lors d'un examen dans un centre neuropsychiatrique. Aucun des deux n'est vraiment daté, mais l'on sait que ce sont des témoignages datant de la fin des années soixante.


"Je n'entends plus rien, tout juste les battements de mon cœur amplifiés des millions de fois: Rom-bom, Rom-bom... Je suis perdue à l'intérieur de moi-même. Je sens monter en moi une colonne d'énergie comme une flamme géante qui me réchauffe. Oublie ton ego... Saloperie d'ego, tu es toujours là à m'empoisonner... Respire, concentre-toi!"

"[...] Les couleurs me coulent dessus et le carreau fêlé de la fenêtre est d'une beauté terrible. Cette vie est merveilleuse. C'est si beau que je ne peux pas le supporter. Et j'en fais partie ! Tous les autres gens ne font qu'encombrer la terre. Bougres de cons. Je voudrais leur enfoncer la vie dans la gorge et ils comprendraient peut-être ce que ça signifie. Près de la porte une grosse fille aux longs cheveux blonds sales se met à genoux sur un tapis vert et violet. Elle est avec un type et il a un anneau dans le nez et des tatouages de toutes les couleurs sur son crâne rasé. Ils se regardent en se répétant "amour". C'est très beau à voir. Les couleurs se fondent et se mélangent. Les gens se mélangent. Les couleurs et les gens font l'amour."
Un groupe de Hippies en trans.

Médicalement nous savons que le LSD modifie complètement les perceptions sensorielles et temporelles, rend euphorique et transporte la personne dans un autre "monde", où souvent règne l'amour... Cependant, il arrive aussi que l'on soit victime d'un "bad trip", c'est à dire d'angoisse et de panique. Il faut être prudent, car l'individu intoxiqué peut être dangereux pour lui ou pour son entourage. De plus le LSD peut générer des accidents psychiatriques graves et durables.

Le mouvement Hippie certes emplit de bonne volonté et l'envie de refaire un monde vivait dans sa propre utopie, notamment grâce à ces drogues qui firent vivre toute une génération dans l'irréel.

I- B- L'école et plus d'autonomies.

Un vent de contestation souffle sur les campus

Manifestation devantl e rectorat en mai 68. 


Le premier foyer de révolte étudiante apparaît aux Etats-Unis, dès 1965, à l'université de Berkeley. Les étudiants critiquent les interventions de leur pays au Vietnam, combattent la ségrégation raciale et accueillent avec sympathie les mouvement de guérilla en Amérique latine. Mais la contagion de ce mouvement va gagner l'Allemagne au printemps 1967, l'Italie en novembre puis Londres et surtout, Paris. Pourquoi ces révoltes soudaines d'étudiants dans le monde ? D'abord, parce que le nombre d'étudiants a explosé. Les enfants du baby-boom, ceux qui sont nés en masse entre 1945 et 1950, sont arrivés en fac. Les jeunes n'ont jamais été aussi nombreux ! En France, les moins de 20 ans représentent un tiers de la population. Ensuite, des mouvements culturels déferlent sur la jeunesse du monde entier : si le mouvement hippie et son slogan "Peace and Love" reste très américain, la vague rock et folk est beaucoup plus puissante. Née en Angleterre, la beatlemania se répand aux quatre coins du monde. Et dans le sillage des Beatles, des groupes comme les Rolling Stones et les Who font de la provocation un ingrédient de leur musique où se mêlent aussi l'énergie et la contestation de l'ordre établi. Un cocktail explosif. 
En 1968, les jeunes sont constamment soumis à une autorité qui se veut présente dans les écoles comme dans la société.
Les années 60 s’accompagnent aussi d’un changement dans « l’esprit du temps », comme le souligne Edgar Morin dans l’ouvrage qu’il publie en 1962 : « les modèles dominants ne sont plus pour la jeunesse ceux de la famille ou de l’école, mais ceux de la presse et du cinéma. »  Le monde change, le lycée lui reste napoléonien.
On observe l’autorité dans les écoles avec des sélections d’entrées, 92% des étudiants viennent de la bourgeoisie. On constate donc que les étudiants ayant des familles dont le revenu ne sont pas élevés sont soumis à un déficit économique qui ne leur permet pas d’accéder aux études supérieur.
Ceux issues de la bourgeoisie ou ceux qui ont eu la possibilité d’accéder aux études supérieures,  sont de nouveaux soumis à une autorité qui se veut être des règles lycéenne.
Le port des blouses est encore obligatoire dans de nombreux établissements.
Le port du pantalon pour les filles n’est pas toléré dans les établissements scolaires, cette impossibilité se propage hors lycées et il devient mal vu pour les femmes d’être vu en pantalon. On constate donc que cette autorité lycéenne devient un mode de vie limitée ! Elle sort du cadre du lycée pour devenir un phénomène social et politique.
Il est aussi impossible dans les lycées de France et cela jusqu’au 10Mai 1968 de fumer dans un établissement scolaire.


Exprimer son opinion politique n’est pas toléré. En 1968, De Gaules est président de France et donc le représentant de cette France, le symbole français. Mais pour les jeunes, De Gaules représente un symbole différent, celui de l’autoritarisme. Cette autorité qui se veut maintenant politique n’est pas acceptée par les jeunes, ils ont de la haine pour De Gaules et la société de consommation.
On observe cette autorité sociale, cette intolérance chez les jeunes dans une accessibilité à la majorité qu’a partir de 21ans. Les jeunes de 68 pourtant très engagé en politique sont donc en incapacité de s’engager dans la politique et d’acquérir le droit de vote.
Cette autorité se veux mauvaises pour les jeunes puisque inutile. L’acceptation de cette autorité est donc déplacée pour les jeunes contrairement a l’autorité parentale qui est: l’ensemble de droits et devoirs attribués au père et à la mère sur leur enfant légitime, naturel ou adoptif jusqu'à sa majorité ou son émancipation.

Toute cette impossibilité ne laisse aucune autonomie aux jeunes et va crée le CAL Comité d’Action Lycéens et un mouvement lycéen. La manifestation de Mai 68 qui réunit jusqu’à 10 000 Lycéens reflète ce double caractère, autonome et dépendant du mouvement des lycéens.
La guerre du Vietnam favorisera une prise de conscience morale. Rapidement confrontés à l’absence de liberté d’expression à travers leurs activités contre la guerre du Vietnam, les lycéens vont donc à la rentrée scolaire 67 élargir leur champ de préoccupations à des thèmes propres à la vie intérieur des établissements. La lutte contre un sentiment de vivre dans des « lycées casernes »  devient l’axe de développement des Cal. En 68 un militant du lycée Condorcet est exclu, cette exclusion réunit plus d’un millier de lycéens pour manifester. Les lycéens prennent l’initiative d’une manifestation indépendante, sur des thèmes proprement lycéens et ces mouvements s’amplifie. Dans la foulée, les administrations de certains lycées perdent toute autorité et s’avère incapable d’empêche les mouvements lycéens. CAL devient synonyme de mouvement lycéen.